Kikoz

Kikoz est un pointeur laser porté sur une branche de lunettes, permettant à une personne privée de parole et de mobilité des membres de désigner des lettres, pictogrammes… sur un tableau de communication en déplaçant le point lumineux à partir de mouvements de la tête. Facilement utilisable au domicile, à l’extérieur, cette aide technique apporte une solution pratique (low tech) dans toutes les situations ou l’usage de l’outil informatique (souris à la tête) s’avère compliqué ou impossible.

Description

Kikoz est livré dans un coffret comprenant :
• un pointeur laser fixé sur monture de lunettes
• un “buzzer” indépendant permettant de demander la parole
• une notice et deux tableaux de communication
Le pointeur laser est monté sur le côté latéral droit d’une monture de
lunettes sans verres, dont les montants inférieurs ont été découpés.
La fixation est assurée par une gaine thermo rétractable.
La diode laser est reliée par câble à un boîtier de piles, équipé d’un
clip de fixation et comportant un interrupteur marche – arrêt.
Alimentation : 2 piles 1,5 volts LR6

Un laser filtré

Le composant utilisé est un laser de classe II, disponible en magasin d’opto électronique, vendu avec un notice d’avertissement : fixer le laser peut engendrer une brûlure de la rétine.
Le laser de classe II (puissance < 1mW) n’est pas dangereux en cas d’interception momentanée (< 0,25 sec), car l’oeil est protégé par le réflexe de clignement ou détournement du regard. C’est pourquoi le laser installé sur le Kikoz est équipé d’un filtre additionnel qui en diminue l’intensité, tout en conservant la possibilité d’être utilisé à courte distance (tableau de communication sur tablette de fauteuil) ou a plus longue distance (tableau mural pour une personne alitée). Le filtre n’exclut pas des précautions d’usage à respecter impérativement :
• ne jamais regarder intentionnellement le faisceau laser ;
• l’interlocuteur doit se positionner à côté de l’utilisateur (pas en face) ;
• éviter une utilisation face à une porte, couloir, vitres ou miroir ;
• il est conseillé de ne pas plastifier les tableaux (réflexion).
Le Kikoz a été conçu pour une utilisation privée, à domicile, sans contrainte de norme. Son utilisation pourrait être soumise à autorisation dans certains établissements hospitaliers.

Un buzzer pour demander la parole

Kikoz est livré avec un bouton enregistreur (réf. Hoptoys RC 189) permettant la restitution d’un message enregistré de dix secondes pour par exemple demander la parole. Déclenchement du message par appui sur le bouton, diamètre 4,5 cm sous réserve de possibilité d’accès, son efficacité est aléatoire en milieu bruyant (faible volume sonore).

Tableaux de communication

Le Kikoz peut être utilisé sur un simple alphabet sommairement dessiné sur un support cartonné, d’autres préfèrent utiliser une disposition Azerty, ajouter des phrases usuelles ou pictogrammes. Les solutions sont nombreuses et dépendent du profil de la personne, de ses capacités visuelles, précision du pointage.
Kikoz est livré avec deux exemples de tableaux de communication, conçus avec un graphiste, réateur de pictogrammes.
D’autres tableaux téléchargeables sur le site de l’association vous sont présentés dans un article, séparé, faisant suite à celui-ci.

Un projet inter associatif :
Cette technique d’aide à la communication a été expérimentée un peu partout, dès l’apparition des premiers lasers, en remplacement des lampes frontales, plus volumineuses, inesthétiques et moins précises.

A l’étranger, plusieurs sociétés proposent aujourd’hui des aides techniques utilisant cette technologie, adaptées aux besoins des personnes handicapées au niveau des supports, modes d’accès, sécurité. En l’absence de solutions disponibles sur le marché français (fabrication ou importation), quatre associations : les Papillons de Charcot (Sclérose Latérale Amyotrophique), Alis (Locked in Syndrome), André contre la SLA (Belgique) et RNT APF se sont regroupées pour réaliser un travail de recherche bibliographique sur ce thème, comparer et améliorer des réalisations artisanales et mener une réflexion sur le contenu des tableaux de communication.
Kikoz (qui cause), en hommage à Denis Podda qui a popularisé cette technique sur le forum des Papillons de Charcot, est le résultat d’une synthèse de ces travaux, avec pour objectif la diffusion d’un produit proposé à prix coûtant par H2C, une entreprise d’insertion (www.huiledecoude.fr), convenant aux besoins d’une majorité de personnes.
Plusieurs des matériels rassemblés comportaient des améliorations, actuellement non retenues, mais toujours à l’étude : support bandeau à la tête, orthèse de main, déclenchement par contacteur, système d’appel intégré, clip amovible pour personnes porteuses de verres correcteurs… En résumé, Kikoz : un projet encore perfectible.
Le Kikoz peut être utilisé sur un simple alphabet sommairement dessiné
sur un support cartonné, d’autres préfèrent utiliser une disposition
Azerty, ajouter des phrases usuelles ou pictogrammes. Les solutions
sont nombreuses et dépendent du profil de la personne, de ses
capacités visuelles, précision du pointage.
Kikoz est livré avec deux exemples de tableaux de communication,
conçus avec un graphiste, créateur de pictogrammes.
D’autres tableaux téléchargeables sur le site de l’association vous sont présentés dans un article, séparé, faisant suite à celui-ci.

Un projet inter associatif :
Cette technique d’aide à la communication a été expérimentée un peu partout, dès l’apparition des premiers lasers, en remplacement des lampes frontales, plus volumineuses, inesthétiques et moins précises.

A l’étranger, plusieurs sociétés proposent aujourd’hui des aides techniques utilisant cette technologie, adaptées aux besoins des personnes handicapées au niveau des supports, modes d’accès, sécurité. En l’absence de solutions disponibles sur le marché français (fabrication ou importation), quatre associations : les Papillons de Charcot (Sclérose Latérale Amyotrophique), Alis (Locked in Syndrome), André contre la SLA (Belgique) et RNT APF se sont regroupées pour réaliser un travail de recherche bibliographique sur ce thème, comparer et améliorer des réalisations artisanales et mener une réflexion sur le contenu des tableaux de communication.
Kikoz (qui cause), en hommage à Denis Podda qui a popularisé cette technique sur le forum des Papillons de Charcot, est le résultat d’une synthèse de ces travaux, avec pour objectif la diffusion d’un produit proposé à prix coûtant par H2C, une entreprise d’insertion (www.huiledecoude.fr), convenant aux besoins d’une majorité de personnes.
Plusieurs des matériels rassemblés comportaient des améliorations, actuellement non retenues, mais toujours à l’étude : support bandeau à la tête, orthèse de main, déclenchement par contacteur, système d’appel intégré, clip amovible pour personnes porteuses de verres correcteurs… En résumé, Kikoz : un projet encore perfectible.

Conclusion

Fruit d’une collaboration inter associative, Kikoz est la première aide à la communication utilisant cette technique, disponible en France, et diffusée à prix coûtant par une entreprise d’insertion.
De nombreuses personnes l’utilisent au quotidien, pour sa simplicité d’utilisation, parfois même en complément d’une solution plus technologique mais peu pratique en certains lieux ou déplacement (ordinateur équipé de souris à la tête, clavier virtuel et synthèse vocale).
D’autres projets en cours :
La société Smartio a présenté au salon Rehacare de Düsseldorf, PapooPilot, prototype d’un casque permettant le contrôle d’un curseur PC par mouvements de la tête et clic souris par clignement de paupière.
Un pointeur laser est intégré à l’appareil (sortie annoncée courant du second trimestre) : www.papoo.fr
Lee Entreprise travaille également au développement d’un pointeur laser, avec commande par contacteur externe et dispositif d’appel sonore : www.lee-entreprise.com (présentation dans le prochain numéro).