Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Une équipe est un ensemble de personnes unies par des objectifs communs et une dynamique collaborative.
Au TechLab, la notion d’équipe notion prend une dimension particulière à travers une approche résolument pluridisciplinaire. Le TechLab rassemble des expertises complémentaires issues de parcours personnels et professionnels variés. Cette diversité enrichit nos recherches et analyses, permettant d’apporter des réponses pertinentes aux problématiques parfois complexes d’accessibilité au numérique. Notre force réside dans cette synergie où chaque membre apporte son expertise unique, créant une dynamique collective. Au-delà de notre équipe interne, nous cultivons un écosystème collaboratif incluant distributeurs de matériel, fabricants, et surtout personnes en situation de handicap, dont l’expertise d’usage est essentielle à notre démarche.
Nos Fiches Techniques illustrent parfaitement cette approche collaborative. Elles naissent d’essais croisés impliquant différentes expertises et perspectives, y compris parfois des retours contradictoires. Cette méthodologie permet d’offrir bien plus qu’un simple mode d’emploi : une analyse approfondie et critique du matériel ou du dispositif testé, enrichie par la diversité des points de vue et des expériences.
« Pour comprendre la situation ou la problématique d’une personne, décrypter une demande et imaginer des modalités d’intervention, il est important de pouvoir s’appuyer sur une approche qui reconnaît et préserve cette complexité. Pour cela, disposer de regards différents dans une même équipe me semble un atout essentiel.»
Proposé par Guillemette, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Dans le contexte qui nous intéresse, nous appelons ressource, des personnes qui ont fait le choix de développer une connaissance accrue dans un domaine particulier.
Ces personnes vont offrir un service de conseil / expertise / soutien ou accompagnement à la préconisation (ou à la rédaction du cahier des charges).
Au TechLab nous croyons fermement dans la mutualisation des compétences de chacun. Nous sommes tous ressources à notre manière, l’un est spécialiste de sa propre situation, l’autre de la pathologie et du contexte de vie, un dernier d’un support de compensation spécifique. En mutualisant nos connaissances, nous favorisons une approche systémique qui permettra à la personne de réaliser un choix éclairé des solutions qui lui conviennent.
Le TechLab APF France handicap est un centre ressource autour des Nouvelles Technologies. Il réalise une veille active et délivre des conseils à tous. Ceci afin de faciliter l’accès au numérique des personnes en situation de handicap et de les aider dans leur vie quotidienne.
« L’analyse de la littérature comme les retours des représentants des personnes en situation de handicap, des personnes âgées et des professionnels montrent l la nécessité d’une information neutre, robuste et accessible pour des décisions éclairées. Selon ces sources, cette information doit notamment donner à voir les aides techniques existantes et être utilisée en complément de l’information produite par les fabricants et distributeurs. »
Rapport de Philippe Denormandie et Cécile Chevalier « Des aides techniques pour l’autonomie des personnes en situation de handicap ou âgées : une réforme structure structurelle indispensable » 2020
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
Pour comprendre les communs, il faut repenser notre conception habituelle de la propriété. Dans le système traditionnel, nous avons d’un côté la propriété privée (ma voiture, mon ordinateur) et de l’autre la propriété publique (les routes, les écoles publiques). Les communs proposent une troisième voie : l’usage partagé et régulé d’une ressource. Cette approche rejoint la pensée de Proudhon qui distinguait la propriété de la possession – ce qui compte n’est pas tant qui possède la ressource, mais comment elle est utilisée et préservée.
Imaginez un jardin partagé dans votre quartier. Chaque habitant peut y cultiver des légumes, en prendre soin et récolter les fruits de ce travail collectif. Ce jardin n’appartient pas à une seule personne, mais à toute la communauté qui le fait vivre. Les Communs fonctionnent exactement sur ce principe : ce sont des ressources partagées que tout le monde peut utiliser, à condition de respecter des règles établies ensemble pour les préserver.
En plaçant les contenus du TechLab sous licence Creative Commons, nous nous inscrivons pleinement dans la logique des communs dont nous venons de parler
“Les communs ne sont pas simplement des biens ou des ressources partagés. Ce ne sont pas des “choses” séparées de nous. Il ne s’agit pas uniquement de l’eau, de la forêt ou des idées. Les communs sont avant tout des pratiques sociales de mise en commun, d’action collective, fondées sur des principes de partage, d’intendance et de production commune. Pour garantir cela, tous ceux qui participent à un commun ont un droit égal de parole dans la prise de décision concernant les règles qui régissent sa gestion.
(…)Tous ces communs représentent clairement des formes de gestion qui se distinguent tant des approches marchandes que des structures hiérarchiques traditionnelles. Ensemble, ils offrent un kaléidoscope riche en auto-organisation et en autodétermination. Bien que négligés et marginalisés dans les analyses politiques et économiques conventionnelles, ils reposent tous sur une idée fondamentale : personne ne peut mener une vie satisfaisante sans être intégré dans des relations sociales, et l’épanouissement personnel de chacun dépend de celui des autres, et vice versa.
Dans un commun, les frontières entre l’intérêt particulier et l’intérêt collectif s’estompent.”
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
Un séquentiel d’activité peut être vu comme une histoire détaillée qui raconte, étape par étape, le déroulement d’une activité quotidienne. Pensez à un livre d’images où chaque page représenterait un moment précis de l’action.
L’intérêt principal est d’aider la personne à se repérer dans le temps et à comprendre ce qui va se passer. Par exemple, pour le moment du repas, le séquentiel pourrait raconter l’histoire depuis l’arrivée dans la salle à manger jusqu’au retour en activité. Cette décomposition permet d’anticiper et de se préparer mentalement à chaque étape.
Cette approche est particulièrement précieuse pour plusieurs raisons. D’abord, elle réduit l’anxiété car la personne sait exactement à quoi s’attendre. Imaginez que vous arriviez dans un pays étranger dont vous ne parlez pas la langue : avoir des images qui vous montrent le déroulement de votre journée serait rassurant, n’est-ce pas ? C’est exactement ce que l’on peut ressentir avec un séquentiel.
De plus, le séquentiel favorise l’autonomie. En voyant les étapes clairement représentées, la personne peut progressivement apprendre à les réaliser seule. C’est comme avoir une recette de cuisine en images : même sans savoir lire, on peut suivre les étapes et réussir la préparation.
Le séquentiel sert aussi d’outil de communication entre la personne et les différents professionnels qui l’accompagnent. Il crée un langage commun, compréhensible par tous, qui permet à l’usager de savoir ce qu’on attend de lui et aux professionnels de maintenir une cohérence dans l’accompagnement.
Dans la pratique, le séquentiel peut prendre différentes formes selon les besoins et capacités de l’enfant : des photos réelles, des pictogrammes, des dessins, ou même des objets symboliques. L’important est qu’il soit adapté à la compréhension de l’enfant et qu’il suive toujours le même ordre logique.
Récemment, nous avons documenté l’application AgendaCAA qui intègre cette option à la gestion d’un planning.
Par ailleurs, nous sommes fans de goblin.tools, un outil utilisant l’intelligence artificielle pour faciliter la création de séquentiel.
“Suivre un séquentiel fait partie de ces compétences fondamentales qui ne reçoivent pas toute l’attention qu’elles méritent. Il constitue pourtant la base d’apprentissages plus complexes et plus valorisés, comme le comptage ou la formation des lettres, sans pour autant être moins important.”
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
La compensation, telle que définie par la loi du 11 février 2005, représente l’ensemble des solutions personnalisées permettant de répondre aux “conséquences du handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie”.
Dans le domaine de l’accès au numérique, la compensation passe notamment (mais pas uniquement!) par l’identification et l’adaptation des Interfaces Homme Machine (IHM), essentielles pour établir un dialogue efficace entre l’utilisateur et son outil numérique.
Le TechLab s’efforce de permettre à chacun d’accéder ou de retrouver l’accès aux activités numériques essentielles, qu’il s’agisse de démarches administratives, de loisirs, de scolarité ou de travail. D’autre part, nous veillons à adapter les solutions aux capacités spécifiques de chaque personne. Le TechLab recherche, expérimente et documente diverses interfaces. Notre objectif est d’accompagner les utilisateurs et les professionnels dans le choix des solutions d’accessibilité numérique les plus adaptées à chaque situation.
Piloter sa souris avec la tête, le visage, son fauteuil roulant électrique, c’est possible !
“Quant à l’accessibilité numérique, qu’il s’agisse de l’accessibilité au numérique ou de l’accessibilité par le numérique, elle vise la possibilité et la facilité d’accès aux univers du numérique, ce qui pourra passer, par exemple, par la résolution ou l’atténuation de contraintes en rapport avec les dispositifs. Il s’agira alors de proposer des systèmes et des interfaces techniques adaptés aux différentes situations individuelles et à la variété des contextes d’usages.”
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
La compensation, telle que définie par la loi du 11 février 2005, représente l’ensemble des solutions personnalisées permettant de répondre aux “conséquences du handicap quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie”.
Dans le domaine de l’accès au numérique, la compensation passe notamment (mais pas uniquement!) par l’identification et l’adaptation des Interfaces Homme Machine (IHM), essentielles pour établir un dialogue efficace entre l’utilisateur et son outil numérique.
Le TechLab s’efforce de permettre à chacun d’accéder ou de retrouver l’accès aux activités numériques essentielles, qu’il s’agisse de démarches administratives, de loisirs, de scolarité ou de travail. D’autre part, nous veillons à adapter les solutions aux capacités spécifiques de chaque personne. Le TechLab recherche, expérimente et documente diverses interfaces. Notre objectif est d’accompagner les utilisateurs et les professionnels dans le choix des solutions d’accessibilité numérique les plus adaptées à chaque situation.
Piloter sa souris avec la tête, le visage, son fauteuil roulant électrique, c’est possible !
“Quant à l’accessibilité numérique, qu’il s’agisse de l’accessibilité au numérique ou de l’accessibilité par le numérique, elle vise la possibilité et la facilité d’accès aux univers du numérique, ce qui pourra passer, par exemple, par la résolution ou l’atténuation de contraintes en rapport avec les dispositifs. Il s’agira alors de proposer des systèmes et des interfaces techniques adaptés aux différentes situations individuelles et à la variété des contextes d’usages.”
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
La classification ISO 9999 est une norme internationale qui établit un système de classification des produits d’assistance pour les personnes en situation de handicap. Elle fournit une structure hiérarchique permettant de catégoriser systématiquement les dispositifs et technologies conçus pour faciliter l’autonomie et améliorer la qualité de vie des personnes ayant des besoins spécifiques.
Cette classification s’organise selon trois niveaux : les classes (niveau le plus général), les sous-classes, et enfin les divisions (niveau le plus détaillé). Par exemple, dans le domaine des aides à la mobilité personnelle, nous trouvons une structure qui part des dispositifs généraux comme les fauteuils roulants, puis descend vers des caractéristiques plus spécifiques comme le type de propulsion ou les adaptations particulières.
Un aspect particulièrement important pour les professionnels de santé est que cette classification sert de référence internationale pour la prescription, la documentation et le remboursement des dispositifs d’assistance. Elle facilite également la communication entre les différents acteurs du secteur médical et paramédical, les fabricants, et les organismes de prise en charge.
La dernière version en date intègre les évolutions technologiques récentes, notamment dans le domaine des technologies numériques et de la domotique, reflétant ainsi l’évolution constante des solutions d’assistance disponibles pour les patients.
Proposé par Aurélie, orthophoniste conseil, le mot du jour est
Proposé par Guillemette, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Une solution dédiée est le fruit d’une conception réfléchie et précise, spécifiquement pensée pour répondre à des besoins particuliers liés au handicap. Elle s’adapte avec finesse à des situations d’aménagement et d’utilisation uniques.
Une solution grand public représente un produit commercial standard que l’on réinterprète et détourne de son usage initial pour compenser une situation de handicap.
Au TechLab, pas de jugement. Notre démarche réside dans la compréhension approfondie de chaque solution, ses forces et ses limites. Notre objectif : trouver la réponse la plus pertinente possible, qu’elle soit issue du monde dédié ou grand public.
Une télécommande spécialement conçue, aux boutons larges et aux contrastes marqués, permet à une personne ayant des difficultés de pointage de piloter sa télévision en toute autonomie.
L’application de commande d’une smart TV devient un formidable allié pour un utilisateur aux capacités motrices réduites, lui permettant de contrôler son écran sans assistance extérieure.
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
La reconnaissance optique de caractères est une technologie qui transforme des textes imprimés ou manuscrits en texte numérique, permettant ainsi à l’ordinateur de lire et traiter ces documents.
Une fois le texte numérisé, il peut être lu par une synthèse vocale, agrandi, ou converti en braille. C’est donc un outil essentiel pour l’accès à l’information, particulièrement pour les documents qui ne sont pas nativement numériques comme les courriers, les factures, les livres ou les manuels scolaires.
La reconnaissance optique de caractères est une fonctionnalité souvent méconnue. De nombreux logiciels en sont dotés, par exemple, PDFX-Change ou encore les PowerToys, encore faut-il le savoir.
Dernièrement, nous avons été impressionnés par la capacité de l’application Seeing AI à reconnaître l’écriture manuscrite. On vous encourage à tester !
“Ce qui a répandu le plus de lumière dans le monde, c’est une couleur noire : l’encre d’imprimerie.”
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
Une technologie conviviale, selon Ivan Illich, est un outil qui reste maîtrisable par son utilisateur et qui favorise son autonomie plutôt que sa dépendance. Elle doit être accessible, compréhensible et permettre à chacun de l’utiliser de manière créative selon ses besoins. Ce concept va bien au-delà de la simple facilité d’utilisation : il implique une réflexion profonde sur la relation entre l’humain et la technologie.
Le concept de convivialité selon Illich est au cœur de la démarche du TechLab. Notre mission est de valoriser des technologies qui émancipent plus qu’elles n’aliènent, qui augmentent l’autonomie des personnes plutôt que leur dépendance. Cette approche guide notre travail quotidien dans notre recherche de solutions d’adaptation. La convivialité devient ainsi un critère essentiel pour évaluer la pertinence et l’impact des aides techniques et outils de compensation.
Le Proteus Controller de ByoWave illustre parfaitement ce qu’est une technologie conviviale aujourd’hui. Cette manette de jeu modulaire permet à chaque utilisateur de créer sa propre configuration en assemblant différents modules selon ses besoins et ses capacités. Sa conception repose sur des principes fondamentalement conviviaux : l’utilisateur garde le contrôle total sur son outil, peut le comprendre et le modifier. Les Power Cubes, véritables centres névralgiques de la manette, peuvent être assemblés de multiples façons, les boutons et joysticks peuvent être positionnés précisément grâce à des renvois d’angle, et même les forces d’activation de chaque commande sont pensées pour s’adapter aux capacités de chacun.
La convivialité de cet outil s’étend au-delà de sa conception matérielle : ByoWave met à disposition les fichiers d’impression 3D permettant de personnaliser encore davantage la manette, rendant ainsi la technologie véritablement appropriable par sa communauté d’utilisateurs. L’application compagnon, plutôt que d’imposer des contraintes, enrichit les possibilités de personnalisation en permettant de remapper les boutons et de créer des profils adaptés à chaque situation de jeu.
D’autres vont encore au-delà puisque c’est l’intégralité de la solution qui est versée aux Communs : matériel sous licence open hardware, firmware et logiciel en open source, fichiers de conception en Creative Commons. Ainsi, n’importe qui, n’importe où dans le monde, est susceptible de comprendre, reproduire, modifier, améliorer le dispositif technique. L’un des meilleurs exemples de ce type est l’initiative Makers Making Change au Canada. Leur site propose plus de 200 adaptations parfaitement documentées. Si une personne a besoin d’une adaptation et qu’elle n’est pas en mesure de la fabriquer, elle peut faire appel à la communauté des makers… Un fantastique exemple de solidarité.
Cette approche illustre comment une technologie peut être à la fois sophistiquée et maîtrisable, comment elle peut augmenter l’autonomie de son utilisateur plutôt que de le rendre dépendant d’un système fermé et standardisé.
“L’outil convivial est celui qui me laisse la plus grande latitude et le plus grand pouvoir de modifier le monde selon mon intention.”
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
Un Serious Game est un jeu conçu avec une intention qui dépasse le simple divertissement, qu’elle soit éducative, thérapeutique, communicationnelle ou formative. La dimension ludique devient alors un vecteur au service d’objectifs définis, permettant d’engager les participants dans un processus d’apprentissage ou de développement de compétences, tout en maintenant leur motivation grâce aux mécaniques du jeu.
Le Serious Game occupe une place centrale dans l’approche pédagogique et innovante du TechLab. L’utilisation du jeu comme médium d’apprentissage permet au TechLab de créer des ponts entre différents publics, transformant des concepts complexes en expériences accessibles et engageantes. Cette approche reflète parfaitement notre vision de l’innovation : rendre accessibles des sujets complexes grâce à une démarche participative qui favorise la compréhension mutuelle.
Le TechLab a développé “Tous inclus”, un Serious Game sous forme de jeu de plateau collaboratif qui a reçu le Prix de l’Innovation Pédagogique 2024. Ce jeu permet aux participants de découvrir les principes du design inclusif en se mettant à la place d’utilisateurs aux besoins spécifiques. Les équipes doivent résoudre des problématiques d’usage concrètes, ce qui les amène naturellement à comprendre l’importance de la conception universelle.
La dimension ludique et collaborative facilite l’appropriation de concepts complexes tout en créant une dynamique d’équipe positive. À travers ce jeu, les participants ne font pas qu’apprendre : ils vivent une expérience qui transforme leur perception de l’accessibilité.
“Le jeu est la forme la plus élevée de la recherche”
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Pour faire un parallèle avec le consentement libre et éclairé dans le domaine médical, le choix d’une aide technique pour l’accès au numérique ou à la communication doit être :
Le “choix libre et éclairé” constitue un principe fondamental. Nous permettons aux personnes en situation de handicap de faire des choix concernant leurs aides techniques, leurs solutions technologiques et leur accompagnement.
Le choix libre et éclairé se traduit par une information complète et accessible sur les technologies, une écoute personnalisée des besoins individuels, une présentation objective des différentes solutions et un accompagnement dans la compréhension et l’appropriation des outils.
Voici quelques exemples d’accompagnement du TechLab.
“La notion de libre choix évite le risque de restreindre la liberté à un « pouvoir faire », pouvoir d’agir ou de ne pas agir physiquement conformément à ce que je veux. Le libre choix élargit la sphère de la liberté à toute la personne, ne s’en tient pas uniquement à ses capacités physiques. Elle permet de distinguer l’indépendance (capacité de faire par soi-même) et l’autonomie (capacité de vouloir par soi-même) – on peut être dépendant, et faire valoir son autonomie”
Proposé par Aurélie, orthophoniste conseil, le mot du jour est
“Le cahier de vie donne des informations—ce n’est pas un cahier de liaison ! – a priori désirées par son propriétaire, qui peut les reconnaître les « relire ».
Y sont décrites les activités principales, ce qui l’a frappé, ce qui lui tient à cœur, avec les éléments mêmes de ces activités.
Le cahier de vie rassemble des images et de l’écrit, ainsi que tout objet, dessin ou découpage du moment que son propriétaire a eu en main (ce peut être un galet, un ticket de caisse, de théâtre, un papier de bonbon, une ordonnance médicale etc…).” E. Cataiix – “Communiquer autrement”
Vidéo explicative de Judith Labouverie : https://www.youtube.com/watch?v=yrMXZAts-Ro
Au TechLab, nous voulons proposer des outils pour entrer dans la CAA. Pour être plus accessible, le cahier de vie peut être numérique.
Vous pouvez trouver ici comment transformer un cahier de vie en livre multimédia. On peut sous-titrer les pages du cahier de vie en pictogrammes. L’application Tab’Lucioles permet de créer un cahier de vie numérique.
“Le cahier de vie est sans doute le premier outil de communication à proposer à un communicateur émergent.”
Proposé par Guillemette, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Le modèle de participation est une approche de la Communication Alternative et Améliorée qui affirme le droit universel à communiquer, sans barrières. Il explore les stratégies permettant à une personne de s’exprimer, en analysant son environnement et ses capacités.
Au TechLab, nous avons à cœur d’accompagner ce changement fondamental de paradigme. Nous croyons fermement qu’au lieu de considérer les personnes à travers le prisme de leurs limitations, on les accompagne à travers celui de leurs capacités et de leur droit à communiquer.
« il n’est pas prêt pour les pictogrammes », « je sais ce qu’il veut », « il ne comprend rien », tant de phrases que nous ne souhaiterions plus entendre…
Proposé par Aurélie, orthophoniste conseil, le mot du jour est
Un album illustré est un type de livre où le texte et les illustrations travaillent ensemble pour raconter une histoire ou transmettre une idée. Ce format est particulièrement populaire en littérature jeunesse, mais il peut également s’adresser à d’autres publics. C’est un outil puissant pour l’apprentissage, l’éveil artistique et le développement du langage et de l’imaginaire.
Au TechLab, nous voulons proposer des solutions d’accessibilité aux albums illustrés grâce au numérique et à la CAA : pouvoir tourner les pages, revenir en arrière (même avec des difficultés importantes de manipulation), pouvoir commenter l’histoire et les images avec son propre code de communication permettra d’accéder au plaisir du livre.
Vous pouvez trouver ici comment transformer un album ou un cahier de vie en livre multimédia. On peut sous-titrer les pages de l’album en pictogrammes, proposer des TLA de pictogrammes permettant de commenter l’histoire et les images…
« L’album est un espace où texte et image collaborent pour engager le lecteur dans une expérience esthétique et narrative unique. »
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
La veille technologique est une activité stratégique consistant à se tenir informé des innovations dans un secteur déterminé (Le Robert). C’est un processus dynamique de surveillance, d’analyse et de capitalisation des connaissances émergentes, qui permet de rester à la pointe des dernières avancées technologiques.
Au TechLab, la veille est le socle de notre activité. Nous gardons l’œil ouvert sur l’écosystème technologique (mais pas que !) et cultivons notre curiosité. Notre objectif est de repérer, tester et documenter les innovations, avec un fil conducteur unique : permettre à chaque personne de faire des choix éclairés. Aujourd’hui, ce travail de veille se matérialise par une collection de près de 500 fiches techniques, une trentaine de capsules vidéo, des dossiers thématiques ou comparatifs disponibles gratuitement sur notre site. Cette base de données n’est pas qu’un simple référentiel, mais le support de notre accompagnement. Elle nous permet de proposer à chaque personne des propositions d’accès personnalisées qui répondent à des besoins spécifiques.
Jouer à Mario Kart avec une commande oculaire, manipuler sa souris finement avec des tremblements, contrôler son ordinateur avec la tête, le TechLab répond à vos questions et vous partage ses trouvailles.
Proposé par Aurélie, orthophoniste conseil, le mot du jour est
Avant de parler, l’enfant est baigné dans le langage qu’il entend et comprend. C’est grâce à ce bain de langage que le langage va se développer. Il en est de même pour le langage pictographique notamment, pour pouvoir s’exprimer en pictogrammes, il va falloir recevoir des modèles. Au TechLab, nous proposons des idées pour permettre le bain de langage pictographique tellement capital.
“Le bain de langage consiste à offrir à l’enfant une immersion verbale intense dans un langage adapté à son niveau, riche et structuré, pour lui permettre de construire progressivement ses propres compétences linguistiques.”
Philippe Boisseau
Proposé par Guillemette, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Au TechLab, nous préférons la simplicité. Augmentée ou alternative, la CAA « recouvre tous les moyens humains et matériels permettant de communiquer autrement ou mieux qu’avec les moyens habituels et naturels, si ces derniers sont altérés ou absents. » ISAAC
« Il n’y a pas de plus grande souffrance que celle de porter à l’intérieur de vous une histoire que vous ne pouvez pas partager »
Maya Agelou, femme de lettres, actrice et militante
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Au TechLab, nommer n’est pas un exercice anodin. C’est un processus collaboratif et exigeant où chaque terme fait l’objet de discussions passionnées. Pourquoi ? Parce que derrière chaque mot se profile un univers de significations, de choix éthiques et d’engagements conceptuels.
“Le langage n’est pas seulement un outil de communication : il est tout autant un outil de réflexion »
Jean-Pierre Meunier (2003), sémiologue
Proposé par Aurélie, Orthophoniste conseil, le mot du jour est
Au TechLab, nous voulons que les jeux soient accessibles pour tous. C’est tellement important de jouer pour permettre le développement du langage, entrer en interaction, accéder à la notion de plaisir. Il permet aux enfants d’explorer, d’expérimenter et d’apprendre à travers des interactions ludiques.
“Jeu après Jeu l’enfant devient Je.”
Arnaud Gazagnes
Proposé par Guillemette, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Le qualificatif “native” souligne que la solution n’est pas une fonctionnalité ajoutée après coup, mais plutôt une caractéristique intrinsèque pensée dès la conception. Cette approche reflète un changement de paradigme : l’accessibilité n’est plus une option, mais une composante fondamentale du développement numérique.
Au TechLab, on aime s’appuyer sur l’existant. Nous avons à cœur de valoriser les solutions proposées par défaut sur les appareils numériques. A chaque mise à jour de système, nous avons la surprise de découvrir que le champ des possibles s’élargit toujours plus !
“L’accessibilité ne doit pas être une réflexion après coup. Elle doit être intégrée dès le début dans tout ce que nous construisons.”
Sarah Herrlinger, Apple
“Nous voulons que l’accessibilité soit une partie intégrante de l’expérience Windows, et non une fonctionnalité supplémentaire.”
Jeff Petty, Microsoft
Proposé par Tania, ergothérapeute conseil, le mot du jour est
Capacité des utilisateurs à transformer les technologies au-delà de leur usage initial, en créant de nouvelles pratiques sociales et numériques non prévues par les concepteurs originaux (Pascal Plantard).
Au TechLab, le braconnage numérique, autrement appelé hacking ou détournement, est notre philosophie créative. Des applications aux outils technologiques, chaque dispositif est un potentiel à explorer, chaque outil, une invitation à repenser les usages conventionnels. Notre approche consiste à voir au-delà de la fonction première, à imaginer des possibles insoupçonnés pour répondre à des besoins différents et novateurs.
« Les utilisateurs ne sont pas des consommateurs passifs, mais des producteurs invisibles, détournant les objets et les codes »
Michel de Certeau, dans “L’Invention du quotidien” (1980)
Proposé par Sébastien, responsable Veille & Conseil, le mot du jour est
Découverte heureuse et inattendue qui advient lorsqu’on cherche autre chose.
Notre équipe cultive la sérendipité en encourageant l’exploration, la curiosité et l’ouverture d’esprit. C’est un talent rare de reconnaître qu’une découverte, bien qu’inadaptée au problème initial, peut devenir une véritable opportunité dans un contexte différent.
Un exemple ? Il y a quelques semaine, je suis tombé dans un forum sur une information à propos de l’utilisation des voix de synthèse”neuronales” de Microsoft avec un logiciel de lecture d’écran.
En remontant à l’origine de l’information, j’ai découvert https://github.com/gexgd0419/NaturalVoiceSAPIAdapter qui permet d’ajouter les voix Microsoft Azure dans la liste des voix SAPI et de les rendre ainsi disponibles pour toutes les applications compatibles SAPI et notamment, les applications de CAA sous Windows !
« La sérendipité, c’est rechercher une aiguille dans une botte de foin et y trouver la fille du fermier »
APF France handicap
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