Pour rappel, ce projet a été engagé fin 2015 sur proposition de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (ministère de la Culture), partant du constat que les claviers de modèle « azerty » actuels contraignent l’écriture du français, des langues régionales et des langues européennes à alphabet latin.
Cette norme propose deux dispositions, dont l’une suit de près le clavier AZERTY utilisé par la plupart des personnes qui écrivent en français. Cependant, elle est à bien des égards supérieure à l’ancien clavier :
- elle contient l’ensemble des caractères requis pour saisir du texte en français (par exemple É, œ et «)
- elle est conçue pour être plus ergonomique et permettre une saisie plus rapide
- elle inclut presque 60 caractères supplémentaires pour la saisie de langues étrangères, de contenu technique, etc.
- pourtant, les caractères restent faciles à localiser grâce à des groupements intuitifs
La nouvelle disposition AZERTY a été développée à l’aide d’algorithmes informatiques. Ceux-ci s’appuient sur les résultats des recherches les plus récentes en matière de saisie de texte, sur une grande quantité de données de textes français (des journaux au code de programmation en passant par Twitter), et sur des études à grande échelle de la vitesse de frappe au clavier.
En savoir plus et lire la suite : http://norme-azerty.fr/
Thierry Danigo, ergothérapeute conseil.