Vie du service
Ces derniers mois, quatre produits ont attiré notre attention et suscitent autant d’enthousiasme que de questions : l’Evo de Smartbox, le Toffee de Pretorian, le GoTalk Connect d’Attainment et l’Amaneo MX de CSS Labs. Au-delà de leurs spécificités techniques, ces innovations partagent une caractéristique commune qui mérite qu’on s’y attarde : elles sont annoncées, commentées, attendues, mais leur disponibilité effective reste incertaine ou très récente.
Commençons par comprendre ce qui fait l’intérêt de ces produits. L’Evo intègre la technologie eyetuitive acquise lors du rachat de GazeFirst par Smartbox, permettant un suivi oculaire basé sur l’intelligence artificielle plus robuste face aux variations de conditions d’usage. Le Toffee exploite la technologie Time-of-Flight pour créer un contacteur sans contact détectant tout objet opaque entre 25mm et 500mm, ouvrant l’accès aux personnes ne pouvant exercer aucune pression. Le GoTalk Connect propose de regrouper l’ensemble de la gamme GoTalk en un seul appareil de CAA de moyenne technologie rechargeable et connecté. L’Amaneo MX combine en un seul boîtier plusieurs fonctions habituellement réparties dans différents appareils : filtrage des tremblements pour la souris, interface multi-contacteurs avec huit ports, adaptateur pour le gaming ou souris alternative.
Ce qui est frappant, c’est que ces quatre produits partagent une philosophie commune : ils cherchent à résoudre des problèmes réels plutôt qu’à créer des gadgets impressionnants. Ils résultent de l’observation des manques actuels et tentent d’y apporter des réponses pragmatiques. C’est exactement ce type d’innovation dont notre secteur a besoin.
Mais il y a un autre point commun à ces quatre produits : certains viennent tout juste d’être lancés dans des conditions restreintes, d’autres annoncent des dates de livraison dans plusieurs mois, et pour tous, les retours d’expérience terrain demeurent limités. Cette situation soulève une question qui dépasse ces quatre produits particuliers : comment gérons-nous, en tant que professionnels, l’écart entre l’annonce d’une innovation et sa disponibilité effective ?
Il n’y a pas de réponse simple. Les fabricants ont des contraintes économiques et organisationnelles qui justifient une communication anticipée. Les prescripteurs ont besoin de connaître les évolutions du marché pour planifier leurs recommandations. Les utilisateurs ont le droit de savoir qu’on travaille à des solutions qui pourraient leur être utiles. Mais cet équilibre est délicat, et l’histoire des technologies d’assistance compte suffisamment de produits annoncés mais jamais vraiment livrés pour que la prudence soit de mise.
Ces quatre innovations représentent potentiellement des avancées significatives pour leurs publics respectifs. Elles méritent notre intérêt et notre vigilance. Souvenons-nous cependant qu’une innovation technique ne devient un véritable progrès que lorsqu’elle est confrontée à l’usage réel, évaluée par ceux qui l’utilisent au quotidien, et mesurée à l’aune des bénéfices concrets qu’elle apporte dans la vie des personnes.
Les spécifications techniques impressionnantes sur le papier doivent se transformer en autonomie gagnée, en communication facilitée, en participation sociale accrue. C’est seulement à ce moment-là, quand l’outil s’efface derrière l’usage qu’il permet, que nous pourrons parler de véritable innovation.
D’ici là, continuons à suivre ces produits, à questionner leurs fabricants sur leur progression, à partager les premiers retours quand ils arriveront, tout en gardant les pieds sur terre : ces promesses, aussi intéressantes soient-elles, ne deviendront réalité que dans les mains de ceux qui en ont besoin.
Fiches techniques novembre 2025

Pictalk Buddy Watch
Application d’agenda et de séquences pour montre connectée Wear OS


Bitsboard
Imagiers numériques personnalisables et activités pédagogiques interactives

Dossier - novembre 2025

Interfaces USB-contacteurs
ce dossier reprend, complète et actualise deux précédentes fiches techniques réalisées par Thierry Danigo.




































































































































































Diplômée de Kedge Business School, Louise de Isasi a accompagné trois promotions d’entrepreneurs sur des projets innovants et à fort impact social et environnemental en tant que responsable de programmes chez Antropia ESSEC.
Diplômée du
Diplômée de Kedge Business School, Louise de Isasi a accompagné trois promotions d’entrepreneurs sur des projets innovants et à fort impact social et environnemental en tant que responsable de programmes chez Antropia ESSEC.
Diplômée du





Depuis le 16 mars dernier, l’équipe du TechLab s’est étoffée avec l’arrivée de Camille Chevroton, c
“Je m’appelle Pauline DORNEZ, j’ai 21 ans et j’effectue actuellement un stage d’une durée de huit semaines (du 26 octobre au 18 décembre 2020), au sein d’APF Lab – le Hub, sur Tourcoing. Je suis, depuis peu en troisième année d’ergothérapie à l’IFE d’Amiens (Institut de Formation en Ergothérapie). Dans le cadre de mes études, j’ai eu la chance d’effectuer trois stages dans différents domaines. Le premier, d’une durée de quatre semaines, s’est déroulé au SSR (Centre de Soins de Suite et de Réadaptation) d’Henriville à Amiens auprès de personnes âgées. Le second, d’une durée de huit semaines, s’est effectué au FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé) de Nouvion en Ponthieu auprès d’adultes présentant des déficiences intellectuelles mais aussi d’adultes atteints de troubles du spectre autistique. Et plus récemment, j’ai effectué un stage de huit semaines, à l’EHPAD de Fort Mahon auprès de personnes âgées plus ou moins dépendantes.
« L ‘ergothérapeute est un professionnel de santé qui fonde sa pratique sur le lien entre l’activité humaine et la santé. L’objectif de l’ergothérapie est de maintenir, de restaurer et de permettre les activités humaines de manière sécurisée, autonome et efficace. Elle prévient, réduit ou supprime les situations de handicap en tenant compte des habitudes de vie des personnes et de leur environnement. L’ergothérapeute est l’intermédiaire entre les besoins d’adaptation de la personne et les exigences de la vie quotidienne en société. » (
Lors de sa rencontre régionale Grand Ouest, l’Association française de l’Ataxie de Friedreich nous a convié à présenter des aides techniques numériques à ses adhérents.








Pendant une après-midi, les participants ont saisi l’occasion qui leur était donnée de partager leurs expériences. Par petits groupes, ils ont évoqué leurs parcours de soins et leur attentes vis-à-vis du numérique en santé (dossier médical partagé, prises de rendez-vous en ligne, e-prescriptions…). Lors de la restitution, une phrase est revenue plusieurs fois : « Nous souhaitons des outils numériques pour plus d’autonomie ».





















Depuis le 9 mai dernier, l’équipe du Hub s’est étoffée avec l’arrivée d’Aurélie Régent, orthophoniste.

